Chinoiseries de Noël
Le 15 août 2020
Derrière des chorégraphies réussies, une histoire bien terne. Chaque médaillon a ses revers...
- Réalisateur : Gordon Chan
- Acteurs : Jackie Chan, Julian Sands, Claire Forlani, Lee Evans
- Genre : Action
- Nationalité : Américain
- Distributeur : Société nouvelle de distribution (SND)
- Editeur vidéo : M6 Vidéo
- Durée : 1h38min
- Date télé : 29 septembre 2021 21:06
- Chaîne : L'Équipe
- Titre original : The Medallion
- Date de sortie : 24 décembre 2003
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Résumé : Eddie Yang est inspecteur de police à Hong-Kong. Au cours d’une opération, il fait la connaissance d’un jeune enfant, Jai, doté de pouvoirs surnaturels. Jai est en fait le possesseur d’un médaillon susceptible de conférer à qui le porte l’immortalité. De quoi attiser la convoitise du redoutable Snakehead, qui kidnappe l’enfant. Aidé par deux inspecteurs d’Interpol (une ancienne coéquipière et un gaffeur invétéré), Eddie Yang se lance alors à la recherche de Jai. Durant son sauvetage, Eddie perd la vie. Mais Jai a eu le temps de lui confier le médaillon. Eddie Yang ressuscite alors sous la forme d’un fantôme doté de super pouvoirs.
Critique : Depuis le succès mondial de Rush hour, Jackie Chan ne s’arrête plus de tourner, au rythme d’un ou deux films par an. Et pas toujours avec bonheur. Car ce Médaillon est loin d’être un joyau dans sa longue filmographie. Pourtant, dans ce qui est son premier film à effets spéciaux, on pouvait s’attendre à voir du grand Jackie Chan. Alors certes, le prince du kung-fu enchaîne avec le même plaisir et la même drôlerie galipettes et jetés de jambes pour livrer des scènes de combat ultra rythmées, magnifiquement chorégraphiées et toujours aussi spectaculaires. Le tout hélas emballé une histoire bien terne, provoquant un sentiment désagréable de déjà-vu. Le médaillon fait en effet beaucoup penser à Golden Child, l’enfant sacré du Tibet, avec Eddie Murphy (1986), et surtout, bien plus grave, à n’importe quel film de Jackie Chan de ces dernières années.
Pourtant, le duo Lee Evans-Jackie Chan fonctionne bien, apportant la touche comique dont ne peut se défaire le sieur Chan. Un Jackie qui, après la sculpturale Jennifer Love-Hewitt (Le smoking), s’est offert le luxe de jouer avec la ravissante Claire Forlani (Rencontre avec Joe Black). Mais à l’image de Julian Sands, peu crédible dans son rôle de vilain, on peut se demander pour quelle raison la belle Anglaise est venue s’empêtrer dans ce bien triste spectacle. A ne conseiller qu’aux aficionados de Jackie Chan. Et encore.
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