Le 3 mars 2012

- Réalisateur : Masaki Kobayashi
- Acteurs : Sō Yamamura, Chikage Awashima, Michiyo Aratama, Keiji Sada, Tatsuya Nakadai
- Genre : Film de guerre
- Nationalité : Japonais
- Durée : 9h38mn
- Titre original : Ningen no Joken
- Plus d'informations : http://www.mcjp.fr/francais/cinema/...
– Sorties en France : 08 mai 68 (Première partie), 4 juillet 1984 (deuxième partie et troisième partie)
L’oeuvre monumentale en trois volets de Kobayashi est projetée en copies neuves à la MCJP du jeudi 1er au samedi 24 mars 2012.
L’oeuvre monumentale en trois volets de Kobayashi est projetée en copies neuves à la MCJP du jeudi 1er au samedi 24 mars 2012.
L’argument : :
– Première partie : (Il n’y a pas de plus grand amour (3h23mn)
1943. Kaji, jeune employé dans un trust sidérurgique, est muté en Mandchourie avec sa femme Michiko. Préposé à la garde des prisonniers chinois, il va s’efforcer d’améliorer leur sort, s’opposant aux méthodes extrêmes de sa hiérarchie.
Jeudi 1er mars 15h, jeudi 8 mars 15h, jeudi 22 mars 15h
– Deuxième partie : Le chemin vers l’éternité (3h 05mn)
Mobilisé pour combattre l’envahisseur soviétique, Kaji découvre la dure réalité du front. Loin d’adhérer aux règlements, il se révolte une nouvelle fois contre sa hiérarchie.
Vendredi 2 mars 15h, vendredi 9 mars 15h, vendredi 23 mars 15h
– Troisième partie : La prière du soldat (3h10mn)
Après la déroute, Kaji fait prisonnier est déporté dans un camp. Les conditions de vie et de détention sont de plus en plus atroces. Brisé, Kaji n’a plus la force de se battre.
Samedi 3 mars 15h, samedi 10 mars 15h, samedi 24 mars 15h
- Tatsuya Nakadai dans La condition de l’homme
Notes : Adaptée d’un roman de Junpei Gomikawa, cette oeuvre monumentale, sortie au Japon entre le 15 janvier 1959 (Première partie) et le 28 janvier 1961 (troisième partie) n’est pas totalement exempte de lourdeurs mais son formidable impact visuel, le souffle épique irrésistible qui l’anime et l’interprétation fiévreuse de Nakadai lui confèrent une indéniable grandeur et font de sa vision une expérience peu commune et mémorable pour le spectateur, plus d’une scène saisissante restant gravée durablement dans la mémoire. Peu de films auront peint les horreurs de la guerre avec une telle virulence.