Le 17 octobre 2020
Un jeune homme terne, maladroit et maladif, qui cherche l’âme sœur, va trouver un ami. Malgré plusieurs bonnes idées et un casting de choix, le film use de trop de facilités et privilégie quelques invraisemblances.
- Réalisateurs : Éric Toledano - Olivier Nakache
- Acteurs : Gérard Depardieu, Jean-Paul Rouve, Tilly Mandelbort, Lionel Abelanski, Annie Girardot, Isabelle Renault
- Genre : Comédie
- Nationalité : Français
- Distributeur : Mars Distribution
- Editeur vidéo : Studiocanal
- Durée : 1h40mn
- Date de sortie : 23 février 2005
Disponible sur
L'ont vu
Veut le voir
Résumé : Claude (Jean-Paul Rouve) a une vie terne, des vêtements passe-partout, un métier ennuyeux et une mère (Annie Girardot) en maison de retraite, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Le jour du mariage de son meilleur ami Daniel (Lionel Abelanski), il rencontre Serge (Gérard Depardieu), qui s’avère être un pique-assiette doublé d’un dragueur.
Critique : Pour leur premier long métrage, le duo Nakache/Toledano livrait leur version du films de potes. En croyant chercher l’âme soeur, les deux protagonistes vont finalement découvrir l’amitié. Bien que truffée d’observations plutôt bien vues, l’histoire a quelque chose de fabriqué et devient totalement improbable.
Si le personnage interprété par Jean-Paul Rouve dans un rôle de Woody Allen à la française, est tout à fait juste - maladroit, timide, hypocondriaque - il n’en va pas de même pour celui joué par Gérard Depardieu : tour à tour, le protagoniste s’avère chaleureux, mufle, menteur, puis touchant. Malgré toute la douceur qu’y met l’acteur, ce personnage est trop protéiforme et contradictoire pour être crédible.
Les cinéastes n’hésitent pas non plus à se laisser aller à quelques facilités (on mentionnera le montage des speed dating), ni à utiliser les ressorts propres aux quiproquos du vaudeville ("Tu as couché avec ma femme ?). Quant à la fin new-yorkaise, qui a dû coûter cher, elle est totalement inutile.
En revanche, Nakache et Toledano ont choisi un casting impeccable. On y retrouve notamment avec émotion Annie Girardot, en vieille dame touchée par la maladie d’Alzheimer, alors même qu’elle en était atteinte.
