Mes meilleurs ennemis
Le 13 juin 2023
Le dernier film de Sergio Leone. Un classique incontournable, désormais proposée dans une version restaurée grandiose, riche de 22mn supplémentaires !
- Réalisateur : Sergio Leone
- Acteurs : Robert De Niro, James Russo, James Woods, Joe Pesci, Jennifer Connelly, Danny Aiello, Burt Young, William Forsythe, Treat Williams, Elizabeth McGovern
- Genre : Drame, Policier / Polar / Film noir / Thriller / Film de gangsters, Film de gangsters, Film culte
- Distributeur : Warner Bros. France, Carlotta Films
- Editeur vidéo : Warner Home Video
- Durée : 4h11mn
- Date télé : 29 septembre 2024 20:50
- Chaîne : TCM Cinéma
- Reprise: 6 mai 2015
- Titre original : Once Upon a Time in America
- Date de sortie : 23 mai 1984
- Festival : Festival de Cannes 1984
Résumé : New York à la fin de la Prohibition. Recherché par le FBI à la suite d’une combine qui a mal tourné, David "Noodles" Aaronson se réfugie dans une fumerie d’opium. Il doit quitter la ville en catastrophe pour n’y revenir que trois décennies plus tard, en 1968, alors qu’une mystérieuse note le presse de se rendre sur la tombe de ses anciens amis. De retour dans le quartier juif de Brooklyn, Noodles rappelle à lui les souvenirs de sa jeunesse : son adolescence dans ces rues, les règlements de compte entre bandes, ses rendez-vous amoureux avec Deborah, et sa rencontre avec Max, le caïd qui l’entraîna peu à peu dans le crime…
Critique : À partir du 6 mai 2015, Carlotta nous propose de redécouvrir en salles, dans une version longue de 22 minutes supplémentaires, l’ultime chef-d’œuvre de Sergio Leone, Il était une fois en Amérique. Si le film a été magnifiquement restauré, les chutes proposées ne sont pas toujours optimales. On ne boudera toutefois pas notre plaisir en revoyant les destins de Noodles et Max, ainsi que de leurs acolytes dans les rues du New York de la Grande Dépression : leurs arnaques, amitiés, amours, trahisons. Le récit est bercé par les souvenirs de Noodles, vieillard qui revient sur les traces de son passé tumultueux. Il se souvient de sa jeunesse, de la prohibition, de Max son meilleur ennemi...
Comme le souligne Quentin Tarantino dans le documentaire Once upon a time Sergio Leone, personne ne pensait que le réalisateur italien pourrait se surpasser après la trilogie des Dollars. Pourtant, tombé amoureux du roman The hoods, le metteur en scène va déployer toute son énergie pour mener à bien son film testament qu’il tourna pendant plus d’un an. Un tournage épique, à l’image de cette histoire romanesque d’initiation au grand banditisme, dans une Amérique en construction, cette Amérique qui ne sut pas accueillir à sa juste valeur ce vestige d’un cinéma à l’ancienne, un grand spectacle qui a fait du septième art une reproduction larger than life du New York de la prohibition. A sa sortie en salle aux USA, le film fut entaillé de plus d’1h20, souffrant d’un montage bradé, long de 2h19.
- © 1983 EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES. © 2003 MONARCHY ENTERPRISES S.A.R.L. COLLECTION ANGELO NOVI / CINETECA DI BOLOGNA. Tous droits réservés.
Ce chef-d’œuvre, acclamé au Festival de Cannes, en 1984, puis en 2012, à travers une version proposée trois ans plus tard dans les salles françaises, est l’un de ces films dont l’ambition du traitement et des thèmes abordés outrepasse largement l’épreuve du temps. La musique d’Ennio Morricone, mythique, la complicité des acteurs (jeunes et plus âgés, de De Niro à James Woods, en passant par Joe Pesci et Burt Young), la réalisation implacable de Leone, cisèlent un long métrage crépusculaire. La moindre de nos certitudes doit constamment être remise en cause, explique Leone avec Il était une fois en Amérique. Constat ironique, car la qualité de ce film, qui révéla la pré-adolescente Jennifer Connelly, est devenue la certitude de plusieurs générations de cinéphiles.
Test DVD
Les suppléments restent fidèles à la politique de Warner Home Vidéo : des commentaires audio non sous-titrés accompagnés d’un documentaire sur la genèse et le tournage du film (20 minutes). Les protagonistes (acteurs, nombreux scénaristes) interviewés de nos jours, reviennent sur la rareté de cette expérience, et la précision de Leone derrière la caméra. On en apprend un peu plus sur la bêtise du distributeur américain qui, à l’époque, remonte le film dans son ordre chronologique, ôtant tout intérêt à la narration fondée sur la complexité des flash-back. Leone souffrira énormément des critiques américaines qui le massacrèrent. Les Européens eurent plus de chance, bénéficiant de la version originale, dès le début de la programmation du film en salles. Warner Home Vidéo ne rend pas un vibrant hommage à Leone, simplement justice à un artiste reconnu de tous.
- © 1983 EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES. © 2003 MONARCHY ENTERPRISES S.A.R.L. COLLECTION ANGELO NOVI / CINETECA DI BOLOGNA. Tous droits réservés.
– Reprise le 06 mai 2015 : version intégrale comprenant 22 minutes inédites
- Copyright Warner Bros
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noodles 15 novembre 2004
Il était une fois en Amérique - Sergio Leone - critique
et warner se fout du monde en faisant un nouveau doublage en toutes les langues parce que faut pas déconner, on va quand même pas vendre un produit correct. Et puis surtout, pas de scenes supplémentaires, hein, il n’y en a qu’une heure de parfaitement montée par leone qui attendent tranquillement ds les stock de la warner.