Le 2 septembre 2015
- Genre : Fantastique, Action, Thriller, Espionnage
- Date de sortie : 1er septembre 2015
La nouvelle création d’Hideo Kojima est disponible depuis hier : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain... instantanément un monument du jeu vidéo, ovationné par une presse dithyrambique lui valant directement 95 % d’avis positifs sur metacritique.
La nouvelle création d’Hideo Kojima est disponible depuis hier : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain... instantanément un monument du jeu vidéo, ovationné par une presse dithyrambique lui valant directement 95 % d’avis positifs sur metacritique.
L’argument : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain permet aux joueurs de retrouver Big Boss, qui doit séjourner quelque temps en Afghanistan et en Afrique pour mener à bien la nouvelle mission qui lui est confiée. Pour se faire, il pourra compter sur son ami de toujours, Revolver Ocelot.
Notes : Cette phrase est appelée à devenir l’un de nos leitmotiv : évoquer le jeu vidéo en ces lieux cinématographiques, c’est évoquer le nivellement entre deux mondes parallèles, voire convergents. Comme aime à le rappeler Yannick Dahan, septième et dixième art sont "Deux formes d’art, même si le jeu vidéo est encore perçu comme un délire de mioches, que j’ai très vite refusé de hiérarchiser et qui [...] se sont mêlées jusqu’à devenir intrinsèquement liées". Mais si il y a bien un créateur de l’univers vidéoludique qui représente "l’auteur" au sens large du terme, c’est bel et bien Hideo Kojima, le papa de la saga Metal Gear initiée en 1987 et ponctuée d’une apothéose en cette année 2015 ! Ce génie touche à tout, tournant déjà des courts métrages en 8mm au collège, symbolise à lui seul l’image que l’on se fait d’un metteur en scène "auteur". John Carpenter, à qui Kojima rend hommage en créant son protagoniste borgne, lui aurait même donné son approbation :"Hideo Kojima m’a écrit et m’a demandé ma bénédiction quant à son jeu vidéo. Et je lui ai écrit à mon tour. C’est un homme charmant."
Véritable électron libre de l’univers impitoyable des affaires vidéoludiques, ce japonais de 52 ans vient de quitter Konami après trente ans de bons et loyaux services. Comme l’évoque Daily Mars : "Konami [...] assure que les jeux MGS continueront à être développés au sein du studio, mais sans Kojima. Aucun des deux partis n’a voulu fournir d’explications, et il faudra sûrement attendre un petit moment avant que les langues se délient". Cependant, les déclarations de Kojima sur Twitter sont sans équivoque : "Je veux rassurer mes fans en leur disant que je suis impliqué à 100% dans le développement de Metal Gear Solid V : The Phantom Pain et continuerai à travailler dessus. Je suis déterminé à faire le meilleur jeu que j’ai jamais réalisé. Ne le ratez surtout pas !" Tel que le présente un article du Nikkei, MGS V aurait "coûté la bagatelle de 10 milliards de yens, soit environ 73 millions d’euros". Au vu de ces informations, nul doute quant au fait qu’on est ici en plein combat entre le financeur, tenant à jour les tableaux budgétaires, et le génial créateur, pratiquant (au sens allégorique du terme) un détournement de fond pour une liberté artistique jusqu’au-boutiste.
Quoi qu’il en soit, ce qui compte, c’est le résultat ! Le dernier né des Metal Gear est évoqué par IGN comme "le genre de jeu que je croyais ne jamais voir exister, un titre où chaque minute de gameplay a un véritable but". Jeuxvidéo.com parle pour sa part du "dernier joyau de l’œuvre d’Hideo Kojima". Quand on sait que des confrères osaient, il y a peu, comparer le langage cinématographique de Mad Max : Fury Road "à du Kojima", on peut aisément comprendre que le 10ème art aura rarement autant mérité son appellation que sur les terres d’Hideo Kojima. Testez l’introduction du jeu (l’une des plus tétanisantes jamais créée) et vous ne pourrez que rallier les avis, quasi, unanimes ! Du très grand art...
Galerie photos
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