Film Noir Festival de Gisors - palmarès et bilan

Voici donc le palmarès et le bilan de cette première édition d’un festival à qui l’on souhaite de beaux jours devant lui.

Avant de recenser les différents prix qui ont été attribués aux courts-métrages en compétition, il est temps de faire un bilan de cette première manifestation autour du Film Noir. Tout d’abord, il est nécessaire de signaler l’excellente tenue de la compétition des courts-métrages. Les films sélectionnés, venus de tous les horizons, nous ont enchantés par leur qualité et pour certains leur audace. Si la thématique du film noir était parfois un peu lointaine, on ne peut que saluer l’investissement de ceux qui ont effectué cette brillante sélection. D’ailleurs, nos deux courts préférés (Skin et La rue) ont été récompensés. Ensuite, il est important de dire l’aspect chaleureux d’un festival encore à taille humaine, où chacun peut venir discuter avec les artistes présents sans se soucier d’un quelconque protocole - et même si cela a eu pour conséquence quelques dérapages, notamment dans les retards systématiques accumulés au long des séances. Il faudra donc veiller lors des prochaines éditions à davantage respecter les horaires indiqués.
Au niveau des longs-métrages, le spectateur a eu la satisfaction de redécouvrir de nombreuses oeuvres du patrimoine international dans des copies 35mm (à part quelques exceptions). Certes, nous n’avons pas été convaincus par l’avant-première de The Canyons de Paul Schrader, mais la clôture a en grande partie compensé ce faux-pas grâce à la diffusion sur grand écran du chef d’oeuvre de Joseph H. Lewis Gun Crazy.

Voici donc le palmarès de cette première édition :

– Grand Prix : Skin de Cédric Prévost
– Prix du scénario : Obsession de Jérémie Duvall et Oscar Dorby et La rue de Sami Boccara
– Prix d’interprétation : Damien Jouillerot dans La Balle de trop de Sébastien Chaplais
– Prix supplémentaire (le macaron d’or ?) : Moustache from the moon de Sélim Atmane
– Prix du public : Sang froid de Chakib Taleb-Bendiab
– Prix du jury jeune : ex aequo La rue de Sami Boccara et Skin de Cédric Prévost

Un grand merci donc à tous les organisateurs et à Alexandre Di Carlo pour sa disponibilité. Et à l’année prochaine ?