Cannes 2013 : Hirokazu Kore-eda en compétition avec Tel père, tel fils

Jamais primé personnellement à Cannes malgré des critiques favorables, le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda remportera-t-il enfin un trophée avec son dernier opus Tel père, tel fils ?

L’argument : L’histoire d’un homme, businessman obnubilé par l’argent et la réussite, frappé de crise existentielle lorsqu’il apprend qu’il a élevé sans le savoir le fils de quelqu’un d’autre pendant six ans ; son fils naturel ayant été échangé à la naissance à la maternité...

Notes : Alors qu’il a présenté trois de ses oeuvres au festival de Cannes, dont le cultissime Nobody Knows, le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda n’a jamais obtenu de récompense personnelle lors de cette importante manifestation (il a toutefois permis à l’acteur Yuya Yagira d’obtenir le Prix du meilleur acteur en 2004). On se demande bien pourquoi tant ses films recèlent de qualités qui en font l’un des auteurs les plus intéressants du moment au Japon. Ses longs-métrages intimistes parviennent ainsi à mêler avec bonheur des sentiments personnels très intimes avec des thèmes aussi universels que l’amour filial, l’espoir en un avenir plus radieux et bien d’autres encore. Avec Tel père, tel fils, il nous revient avec un thème fort qui a été maintes fois abordé au cinéma (l’échange de bébés à la naissance), mais qui, par son regard humaniste, devrait être un temps fort du festival sur le plan des émotions contenues.