Le 8 octobre 2016
Le groupe de Darius Keeler et Danny Griffiths revient pour son opus annuel qui s’avère bien moins abordable à la première écoute que le très (trop) pop Restriction.
Pour le duo Darius Keeler / Danny Griffiths, les albums se suivent à une cadence infernale - globalement un par an - mais ne se ressemblent pas nécessairement. Ainsi, après avoir oeuvré dans la trip hop à la fin des années 90, puis dans le revival 70’s sous haute influence de Pink Floyd durant les années 2000, ils ont opté pour un virage plus pop avec Restriction (2015) qui enchaînait des titres courts et percutants. Les fans de la première heure furent un peu déconcertés. Avec The False Foundation, le duo tente de désorienter à nouveau avec un album bien plus sombre et surtout plus difficile d’accès à la première écoute. Pas de titre qui marque dès le premier jet, à part peut-être le morceau éponyme qui est d’une immédiate efficacité.
Pour le reste, on navigue en plein électro, riche de sonorités étranges et de structures complexes. L’album alterne moments très apaisés - un premier morceau qui ouvre bizarrement le bal, choix pour le moins anti-commercial - ou dérives très rythmées dans la lignée de Massive Attack. On abandonne ici les voix féminines et les envolées stratosphériques pour se concentrer sur un univers plus brut de décoffrage, et nécessairement moins séduisant. Il nous faudra donc plusieurs écoutes avant de juger ce nouvel opus étonnant.
Ci-dessous, les deux premiers extraits de l’album publiés par le groupe : Bright Lights et Driving In Nails.
Tracklist :
1 Blue Faces
2 Driving In Nails
3 The Pull Out
4 The False Foundation
5 Bright Lights
6 A Thousand Thoughts
7 Splinters
8 Sell Out
9 Stay Tribal
10 The Weight Of The World
Galerie photos
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